Tourisme durable et écotourisme : Voyager en respectant l'environnement

Publié par Lucas Fonseque le

Tourisme durable et écotourisme : Voyager en respectant l'environnement

C'est le poète Omar Khayyam qui a écrit : "La vie est un voyage et le voyageur vit deux fois."
Rien de plus vrai. L'amour du voyage est une passion qui réunit certaines des caractéristiques les plus uniques de l'homme : la curiosité, la soif de connaissance, le désir d'aventure, la nouveauté, l'inconnu. Voyager signifie se confronter à la diversité, explorer de nouvelles cultures et avec elles de nouveaux points de vue et perspectives.

Pourtant, le vers du poète persan prend aujourd'hui un sens plus sinistre : ceux qui voyagent vivent deux fois car il "pèse" doublement sur le fragile équilibre de notre planète, sur ses ressources limitées.


Selon l'OMT (Organisation mondiale du tourisme), en 2018, les voyageurs internationaux ont atteint le chiffre record de 1,4 milliard : chaque année, près d'un cinquième de la population mondiale voyage. Les émissions de CO2 du secteur du tourisme représentent 8 % du total et l'Agence européenne pour l'environnement indique qu'un touriste consomme jusqu'à 4 fois plus d'eau qu'un habitant.

Le simple geste de "voler", souvent inévitable, a des conséquences dramatiques sur l'environnement, puisque le transport aérien est responsable de 4,9 % du réchauffement climatique : si l'aviation était une nation, elle serait la septième plus polluante au monde.



Le tourisme sous ses formes les plus agressives a également des effets immédiats sur la vie quotidienne des communautés locales, tant humaines qu'animales : les montagnes de déchets qui ne peuvent être jetés sur les plages, la compromission des habitats délicats, la transformation grotesque des coutumes populaires au profit de l'appareil photo, l'altération de l'espace urbain induite par la prolifération du phénomène de location touristique, qui a dépeuplé des quartiers entiers de leur présence organique. Le côté sombre du tourisme ne nous épargne pas les images tristes : des photos très récentes documentant les accidents des énormes bateaux de croisière à Venise, la quantité de déchets abandonnés par la masse des alpinistes - souvent improvisés ou inexpérimentés - sur le mont Everest, les touchants clichés d'un bébé dauphin sur une plage en Espagne en 2017, qui est mort en passant de main en main pour permettre aux touristes de se prendre en main.
Le voyage est une source indispensable de richesse économique et humaine, mais nous devons le faire de manière durable et limiter ses aspects négatifs si nous ne voulons pas qu'il se transforme en arme contre la planète.


Le tourisme durable et l'écotourisme constituent une part importante de l'écologie et de la manière dont celle-ci nous encourage à être respectueux de la Terre et de ses habitants.

Selon la société internationale d'écotourisme (TIES), l'écotourisme est "le voyage responsable qui préserve l'environnement, favorise le bien-être des populations locales et implique une interprétation et une éducation mutuelles". TIES met en avant certains de ses principes clés : le tourisme responsable minimise son propre poids, respecte la nature et la culture, produit des expériences positives pour les visiteurs et les hôtes, apporte des avantages économiques à la conservation et aux populations autochtones, utilise une architecture à faible impact et reconnaît les droits des populations autochtones à leurs terres et aux traditions qui s'y rattachent.

L'écotourisme est indissociable du concept de mobilité durable, qui encourage les transports publics, les transports verts et la conception intelligente des espaces. Mis à part la marche et le vélo, le moyen de transport le moins polluant est le train : par rapport à l'avion, il émet 14 à 40 fois moins de CO2 par kilomètre parcouru. En revanche, lorsque vous choisissez de voyager par la route, il est préférable de s'organiser pour le faire en groupe, en limitant le nombre de voitures sur les routes.


Une bonne pratique du tourisme durable consiste à raccourcir les distances et à explorer son propre pays, en se consacrant peut-être aux sites du patrimoine environnemental et culturel de l'humanité : selon l'UNESCO, l'Italie en compte même 55. Si vous êtes un amateur d'aventure, vous pouvez planifier des vacances "sur la route", en opposant la frénésie du modèle touristique moderne à la "lenteur". La péninsule offre d'innombrables chemins, souvent peu connus : la Via degli Dei, la Via Francigena, le Camino di San Bendetto, le Camino Celeste, etc.

D'autre part, on peut aussi pratiquer l'écotourisme par de petites astuces, comme par exemple arrêter de gaspiller une montagne de papier pour les réservations : il existe des applications comme Tiqets (voir ici les critiques) qui permettent de conserver tous les billets d'événements et de musées sur son smartphone. D'autres bonnes pratiques consistent à choisir des hôtels "verts" et à limiter les produits emballés, en particulier dans les pays ou les contextes où il n'est pas possible de différencier les déchets : l'achat de produits non emballés - lorsqu'ils sont sûrs - garantira également une plus grande authenticité et typicité.

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